Mon Approche
« Rien n’arrive à personne que la nature ne l’ait fait capable de supporter » cette phrase de Marc Aurèle m’a longtemps accompagnée.
Attirée par les voyages et les langues étrangères, j’ai travaillé pendant plus de 20 ans dans le transport aérien.
En perpétuel questionnement, j’ai souhaité faire un voyage plus personnel et je suis allée sonder mes profondeurs dans le cadre d’une analyse jungienne dans un premier temps. Ma curiosité m’a amené à pousser de nombreuses portes. J’ai notamment eu la chance d’effectuer mon premier génosociogramme avec E. Bissone Jeufroy formée par Anne Ancelin Schützenberger.
J’ai participé à de nombreux stages de constellations familiales (inspirées de la méthode de Bert Hellinger) où j’ai pu observer longuement tout ce qui pouvait rendre malade un système et ses individus (approche systémique et phénoménologique) et les bienfaits de cette méthode, qui aide à la réharmonisation des liens.
Je me dirigeais sans le savoir vers la clinique transgénérationnelle. Je démarrais mon enquête et je passais des heures à fouiller les registres d’états civils, à éplucher des documents aux archives départementales. Je scrutais les photos de famille. Je partais en quête de mes origines…
J’avais besoin de réponse à mes questions pour pouvoir avancer. Je savais si peu de choses de ma généalogie. Deux proches étaient nés de pères inconnus et les désordres qui en découlaient semblaient nombreux. Du sentiment d’illégitimité à la colère, en passant par une faible estime de soi, le chagrin, le sentiment de honte et d’injustice, je portais fidèlement les émotions de ceux d’avant. Il y avait tant de zones d’ombres à éclaircir, tant de personnes à rencontrer, à imaginer, tant d’histoires anciennes à retraverser, tant de chemins inconnus à emprunter.
Au cours de cette période je découvrais le psychodrame, la respiration holotropique, l’EMDR, la communication d’inconscient à inconscient (psychophanie). Toutes ces méthodes m’ont aidé à contacter des émotions douloureuses qui demandaient à être libérées.
L’analyse transgénérationnelle et la psychogénéalogie m’ont clairement apporté des clés de compréhension et peu à peu un nouveau monde s’est ouvert à moi et j’ai pu changer mon regard sur toute mon histoire. Je peux affirmer qu’à partir de là, je m’ancrais enfin, je faisais enfin véritablement la connaissance de mes proches et par ricochet de moi-même.
Finalement je me suis passionnée pour cette discipline tellement enrichissante et j’ai décidé de me former à l’Institut Généapsy pendant plusieurs années pour pouvoir accompagner à mon tour des personnes désireuses de faire la paix avec leur histoire.
Ces dernières années, je me suis formée aux 1ers secours en santé mentale (pssm), à la psychopathologie (Savoirpsy), à la théorie de l’attachement (Savoirpsy), et j’ai suivi des formations autour des violences sexuelles (principes fondamentaux du transgénérationnel dans le cadre des violences sexuelles par Bruno Clavier et maltraitances sexuelles intrafamiliales : reconnaître l’inceste par Lionel Bauchot) puisque cette problématique aux conséquences très dommageables se retrouve hélas dans beaucoup d’arbres généalogiques. (L’actualité ne cesse de valider cette constatation)
Être à l’écoute de soi, à l’écoute de ses ressentis, de ses croyances profondes est à mon sens primordial pour trouver SA voie et faire la paix avec son histoire, c’est faire la paix avec soi-même et avec les siens.
Pour moi la Clinique transgénérationnelle ouvre un chemin qui permet de :
De rendre visite et honorer celles et ceux qui vivent en nous, rendre hommage à certains, apaiser les maux d’autres, parler ou crier pour ceux qui n’ont pas pu le faire, prendre en main son héritage, le regarder, le nommer, se l’approprier pour mieux s’en détacher.
S’emparer des histoires restées en suspens pour enfin les clore et s’en délester.
Appuyons-nous sur les épreuves vécues par nos aïeux pour grandir en conscience !
Spécificité dans ma pratique
Problématique concernant la féminité, la sexualité, les cancers féminins*, difficultés psychiques en lien avec projet de maternité et paternité, tocophobie (terreur de le grossesse ou accouchement).
*Soignée pour un cancer du sein en 2020, j’utilise ma propre expérience pour accompagner les femmes concernées par cette épreuve de vie et pour lui donner du sens.
